J'étais assis dans un fauteuil d'une des bibliothèques de ce monde, une tasse de thé à la main et un imposant ouvrage sur les genoux. Absorbés par cette lecture, je ne remarquais point l'avancée de nombre de jeune gens à proximité de moi. Je vus cependant une ombre progressivement s'installer sur les pages du manuscrit que je consultais. Je relevai alors la tête, afin de savoir qui étaient ces personnes qui me dérangeaient dans cet instant de tranquillité. Voyant qu'il s'agissait des jeunes à qui j'avais l'habitude de raconter nombre de mes périples, je ne pouvais, plutôt, je ne devais pas les laisser dans l'attente d'une quelconque histoire. Je leur dis alors en refermant l'ouvrage que je tenais entre mes mains :


- « Mes chers enfants, vous êtes encore à la recherche d'une histoire croustillante et pleine de rebondissement dont j'ai l'habitude de vous conter, n'est ce pas ? »


Je n’eu nul besoin d’attendre leur réponse, leurs yeux qui s’illuminaient un à un, suite à l'écoute du mot histoire me donnaient une réponse affirmative claire et compréhensible. Je devais leur trouver dans mes souvenirs une histoire à la hauteur de leurs attentes. D'après mes calculs, je devrais bientôt en inventer, ces petits garnements m'en demandant continuellement je risque un jour de tomber à court d'histoire et d'anecdotes et de devoir me répéter. Mais ce moment n'était pas encore venu. Je fouillai donc ma mémoire à la recherche d'un conte assez intriguant afin d'assouvir l'appétit de ces jeunes gens. Je leur dis alors :


- « Vous ais je raconter la fois où, à cause d'une « petite » erreur de jugement, j'ai malencontreusement risqué l'intégralité de notre monde ? Je ne crois pas, où tout du moins ça ne serait tarder. Installez vous confortablement, car cette histoire risque d'être longue et empli de rebondissement en tout genre. »


[Début de l'histoire]

Cela faisait déjà quelques temps que j'avais expérimenté la modification et la transformation de l'enveloppe corporelle d'un être non draconique. Expérience qui s'était soldée par un franc succès, si on ôtait le fait que je me sois pris une météorite sur le coin du museau à la fin de cette dernière. Mais soit, cette technique était à présent au point, mais pas parfaite non plus. En effet, je n'avais eu encore l'occasion de l'essayer sur des êtres ayants une puissance importante.

C'est ainsi que j'eu l'idée de rechercher un être assez puissant, et surtout consentant à ce genre d'expérimentation. Si on se basait d'un point de vue théorique, plus la personne était puissante, plus sa « taille » allait être importante. D'où cette nécessité que j'avais de trouver la personne la plus puissante possible. Ainsi, après avoir survolé en long en large et en travers ce monde, et en avoir étudié toutes les coutures, mon choix se portait sur un être, dont l'appellation était le tyran de Dreamland.

Cet être, bien que « méchant » était celui qui nous avais permis de nous « échapper » de Next Wave, et surtout de survivre aux aliens. Je partais donc du postulat qu'il n'était pas si noir qu'il n'y semblait mais plus un enchevêtrement de blanc et de noir créant du gris. Je pris donc les devants et le contactai par écrit au travers d'une lettre, dont je m'arrangeai qu'il tombe un jour dessus. Cette dernière disait :




J'attendis ainsi quelques jours avant d'avoir enfin une visite dans ce lieu reculé et solitaire. C'est ainsi, qu'au beau milieu d'une séance de relaxation et de méditation dans un bain de lave que j'entendis des bruits, tous comme lors de la visite de Trirk, de marche et d'escalade aux abords de mon antre provisoire. J'avais tout d'abord pensé à un aventurier ou un alpiniste égaré, que je devrais encore effrayer afin de gagner un peu plus de tranquillité. Mais, tout de même curieux, je me sortis de ce bain relaxant et protecteur, sous mon apparence draconique, afin de juger la personne qui venait me déranger.

Dès que je sortis de ce gouffre, je tombais sur un guerrier, à l'armure d'un rouge écarlate, luisant sous le soleil de cette fraiche matinée. Il possédait une hache, quelque peu imposante dans son dos, que je présumais être son arme de prédilection. Soit accoutrement me paraissaient bien atypique, à moins que celui-ci ne soit qu’une enveloppe corporelle, comme pour tous les androïdes et créatures artificielles que j’avais pu croiser. Mais soit, la puissance magique qui s’échappait de cet être, plus les souvenirs qu’il me restait de l’être qui avait ouvert le portail sur Next Wave, me permirent d’affirmer sans le moindre doute que j’étais bien en présence d’Axem Red. Il ne semblait pas si méchant que ça, mais mon instinct de conservation me criait de traiter cette personne avec des pincettes, si je ne voulais pas lui servir de tapis, ou pire de chien de garde, pour les prochains millénaires.

Après un débat argumenté des deux côtés, et en pesant le pour et le contre nous arrivâmes à un accord commun. C’en était décidé, nous allions mener cette expérimentation à Thellius. Le cadre était idéal, c’était un terrain de jeu à ciel ouvert afin de juger de la puissance destructif et dévastatrice d’un tel pouvoir mis dans les mains d’un tel être. Je pris donc Axem sur mon dos et nous nous y rendîmes sur le champ. Je me posai à proximité de Thellius, puis je m’adressai à Axem après avoir repris forme humaine :


- « Si vous êtes prêts, nous pouvons commencer. »


Il acquiesça silencieusement m’indiquant qu’il était fin prêt. L’étant tous les deux, nous pouvions alors commencer dans l’instant. Je lui demandai alors de s’asseoir dans une position qui lui convenais et qui lui semblait confortable. Cela fait, je plaçais mes deux mains sur ce qui me semblait être son dos, puis je modifiais au fur et à mesure les propriétés de chacun des atomes et cellules qui le constituait. Plus la transformation avançait, plus Axem grossissait à vue d’œil. Jusqu’au point où je dus m’agripper à l’une des piques qui venait d’apparaitre et d’émerger de son dos. Chose que je n’avais pu prévoir, était que cet être avait en lui des sources d’énergies supplémentaires, des réceptacles d’énergie magique, et ceux-ci furent malheureusement, ou heureusement, dépendant du point de vue qu’on pouvait en avoir, extrêmement réceptif à ce sort, augmentant ainsi de plus bel l’énergie disponible pour ce sort. Seul défaut de ce violent relent d’énergie, est qu’il eut comme conséquence de « corrompre » mon sort et de passer outre les restrictions que je lui imposais. Mais soit, ce n’était qu’un élément pimentant un peu cette expérience, comme un ingrédient mystère dans une recette de cuisine. Il fallait bien ajouter une part d’inconnue et de risque dans cette démarche scientifique ennuyante et académique.
Ces réserves d’énergies, ou plutôt ces pierres se logèrent dans son nouvel organisme de chair et de sang et le modifièrent de plus bel. Je dus même reprendre mon apparence draconique afin de continuer le processus. Cela faisait déjà quelques minutes que la transformation d’Axem avait commencée, et chose que je ne remarquai que trop tard, était que des volutes et des émanations d’énergie magique, qui provenaient de ces mystérieuses pierres, infestaient l’air que je respirais depuis le début. J’espérais secrètement que cette énergie n’influe pas sur mon propre organisme et le corrompe comme celui de mon cobaye.

C’est ainsi, que la transformation d’Axem se terminait. Remplaçant l’être robotique au prix d’une douleur incommensurable, par une montagne de chair et de sang. Je ressemblais à un enfant à coté de ce géant. Je n’avais jamais eu l’écho d’un dragon, ou tout du moins d’une créature draconique atteignant ces proportions.

Et malheureusement, ce que je redoutais quelques instants plus tôt ce produisit. Mon métabolisme fut en effet corrompu par l’influence de l’énergie émanant d’Axem et de ses pierres. Je sentis ainsi, une énergie soudaine m’envahir, provenant de l’intérieur de mon organisme. Je tentais tout d’abord de lutter contre, puis sous l’effet de la douleur que cette résistance vaine me procurait je cédai à cette nouvelle force. Je sentais tous mon corps vibrer et se transformer au fur et à mesure. Contrairement, à ma transformation, cette dernière n’était points indolores, et me fis pousser quelques rugissements de rage et de douleur.

Dès que la douleur s’estompa, je pu observer avec attention ce qu’étais devenu mon enveloppe corporelle. J’avais gagné quelques mètres en hauteur et en longueur et ne faisait à présent plus que la moitié de la taille d’Axem. J’avais gagné quelques cornes et piques de ci de là mais rien de bien important face au changement le plus conséquent. Cette transformation avait en effet très fortement augmenté la taille de ma poche à foa et l’avait entièrement remplie.

Cette transformation aurait pu être une bénédiction. Au détail qu’elle me corrompus l’esprit tout comme je pense elle le fit pour Axem, en plus de la poussée meurtrière que la transformation générait chez le sujet. Nous étions ainsi tout deux emplis d’une profonde rage de destruction. Maintenant, il ne manquait plus à savoir ce qu’il allait devenir de la ville de Thellius se situant à proximité de deux dragons enragés.

Je vus donc Axem s’attaquer à la ville durant quelques temps, subissant néanmoins les attaques de quelques fourmis. Pour se défendre, et se défouler, Axem mis littéralement à feu et à sang la ville en faisant simplement pleuvoir des flammes. Une envie irrépressible me poussait à moi aussi prendre part à cette destruction.

Il y avait en tout quatre fourmis qui se baladaient autours de mon confrère. Elles semblaient pour le moment plus intéressées par la destruction qu’Axem avait produit que par moi, excellent. J’avais donc table rase pour détruire, broyer, bruler ce que je voulais. Je pris donc de l’altitude avec quelques amples battements d’ailes, avant de plonger vers Thellius et de projeter une violante gerbe de flamme en direction du sol, qui mis le feu aux restes de bâtiments qu’Axem n’avait pas encore détruits, soufflés ou encore brulés.

Cela fait, je repris de l’altitude et rugis les paroles suivantes :


- « Vous ! Pauvres fourmis que vous êtes ! Vous pensez sincèrement sauver cette cité et ses habitants ! Que vous êtes pathétiques ! Vous périrez avec eux ! »

Plusieurs héros se mirent à plusieurs afin de ralentir Axem, et cela fonctionna. Axem, se trouvait à présent au sol, plus vulnérable aux attaques des Héros. Cependant, si vous l’approchez de trop près soyez prêts à vous prendre une bonne gifle.

Orion, viens de faire son apparition au-dessus du champ de bataille. Il n’est pas encore atteignable par les balistes et autres armes de siège. Peut-être que si vous arriviez à l’attirer au sol comme Axem vous pourriez les utiliser pour le blesser.

Axem quant à lui, après avoir subis quelques assauts de toutes parts, souffla une grande gerbe de flammes en direction d’Electonse. Ce dernier devra donc l’esquiver s’il ne voudrait pas finir aussi rôti qu’un poulet au bout de sa broche.

[Jet de dé Axem : Si impaire Axem touche les armes de sièges à proximité d’Electonse les rendant inutilisables, si paire il ne touche qu’Electonse.]

La ville continuait quant à elle de brûler de toute part, les flammes étant attisées par les éclairs des héros et d’Axem ainsi que les bourrasques de vent qui la balayaient.

Tellius : 90/125 (attaque Orion + incendie)
Orion : 50/50

Faust qui aurait aimé de ne pas voir cette petite scène :

Ainsi, les diverses attaques des fourmis eurent comme effet d’énerver encore plus mon acolyte. C’était une bonne chose qu’il s’énerve un tant soit peu. Cette ville n’allait pas se détruire toute seule. Je voletais ainsi au-dessus de ce champ de ruine et continuait à y mettre le feu en y crachant de grosses gerbes de flammes, jusqu’au moment où je sentis une sensation étrange au niveau du genoux de ma saa gauche. Je pensai tout d’abord à un débris qui avait dû me frapper lors de l’une des déflagrations, mais cette sensation était constante et se déplaçait quelque peu. Ma peau était, bien qu’épaisse, plus fragile que les écailles de mes semblables, ou même que celle de mon complice. L’un de mes instincts primitifs m'ordonnait d’aller jeter un œil à cette blessure, ne sait-on jamais qu’elle soit profonde et importante.

C’est ainsi que je repris de l’altitude et me mis en quête d’inspecter ce genoux afin de déterminer d’où pouvait bien provenir cette curieuse sensation. Je me mis donc à secouer ma saa en espérant que le débris se détache de lui-même. Chose qui bien entendu ne fonctionna malheureusement pas. Je courbai donc mon cou dans la direction de mon genou afin de voir concrètement de quoi il s’agissait et si je devais m’en inquiéter. Et quel ne fut pas ma surprise de découvrir l’une des fourmis accrochées à mon genou. Comment avait-il pu arriver jusqu’ici sans que je le remarque. L’heure n’était pas aux questions mais plutôt à s’en débarrasser. Je me mis donc en quête de le décrocher de son perchoir.

L’idée me vient donc de ne saisir avec ma queue et de l’envoyer valdinguer à l’autre bout de la ville afin qu’il me laisse tranquille un bon moment (jet de dé 1 saisie, jet de dé 2 précision du lancer). Je réussis donc à le saisir avec ma queue et à l’immobiliser de tel façon à ce qu’il ne puisse me blesser dans cette situation. J’amenais ensuite ma queue au niveau de ma tête afin de lui dire les mots suivants :


- « Vous espérez toujours arriver à sauver cette ville. Que vous êtes pathétiques. J’ai néanmoins pu observer que tu ne craignais pas les flammes, je ne peux donc te brûler, te manger serait bénéfique mais je prendrais le risque que tu le tue de l’intérieur. Je vais donc t’offrir un petit vol gratuit, sans escale… »


Sur ces mots je lui soufflai de la fumée à la figure puis j’interpella Axem au loin à l’aide d’un rugissement puis lui hurla:


- « Axem ! Attrape ! »


Puis je lançai la fourmi au loin, en visant Axem. Malheureusement je ne réussis point et la fourmi rata son objectif. Mais ce n’étais que partie remise. J’avais pu observer une commette s’écraser sur la ville. Elle n’était la création d’aucun de nous deux, ils avaient donc un mage parmi eux. La traque pour le trouver était donc ouverte. J’humais donc l’air et pu sentir une zone qui comprenait nettement plus de fourmis que d’autres, avec une pointe de produit chimique. Il devait donc surement se trouver là-bas.

Je volais ainsi quelques temps avant d’arriver vers ce lieu si appétissant. De la chair fraiche et du sang, voilà ce que possédait cette structure. Je me mis donc en sustentation au-dessus de ce dernier et me mis à générer des flammes directement à l’intérieur sur les derniers étages afin de faire sortir tous les amusent bouche que ce dernier pouvait contenir.

Résumé de la situation :
- Axem vient d’attaquer lourdement la ville, cette dernière se voit affligée d’une belle faille en son sein. Il est toujours aux prises avec Link et Hwoarang.
- Orion c’est débarrassé d’Electonse et commence à mettre le feu à l’hôpital où se trouve Faust.

Tellius : 75/125 (Attaque d’Axem, incendie général et incendie d’Orion)
Orion : 45/50 (Grapin d’Electonse)

Je m’amusais à mettre doucement le feu à l’hôpital de cette ville, ou tout du moins ce qu’il en restait, quand je fus soudainement enchainé par des chaînes lumineuses. Leur emprise était telle que je ne puisse que difficilement m’en défaire. Je devais donc déterminer d’où elles pouvaient donc provenir, que je m’occupe personnellement de leur propriétaire. Etant donné ma position, et la trajectoire des chaines, ce petit rat devait probablement se trouver devant moi, sur le toit de cet immeuble.

Mon intuition fut heureusement exacte, je pus observer une sorte de chèvre, comme celle que nous cuisinais nos esclaves humains par le passé, mais se tenant sur ses deux pattes arrière comme un humain, toute vêtue de blanc, au milieu de ces nuages noir, il ne passait pas inaperçu. Je lui dis alors :


- « C’est donc toi, espèce de vulgaire chèvre, qui a osez m’enchainé de la sorte. J’en déduis que je suis, ou plutôt nous somme bloqués tout deux ici… Eh bien eh bien, comme c’est fâcheux. Je ne pensais pas que ça serait aussi simple, car voit tu, bien que je ne puisse plus me mouvoir, tout comme toi, je peux toujours t’attaquer… »


Et sur ces mots je lui crachai un long et puissant jet de flamme, qui eut pour conséquence de faire fondre quelque peu le toit de l’hôpital. Satisfait je dis donc :


- « Bien, il est grand temps de vous réduire TOUS en miettes… »


Je me défis alors des chaines qu’il m’avait envoyé et remarquant alors la pluie couleur sang qui commençait à pleuvoir, je tirais alors la langue afin d’en capter quelques gouttes. Constatant qu’il s’agissait de véritable sang je dis alors en reprenant de l’altitude et m’éloignant de cet immeuble en flamme :


- « Cette ville sera bientôt rayée de la carte, et ses habitants au fond de nos gosiers… »


Jet de dé Action : Libération des chaines

Jet de dé 10 : Jet de flamme
1-2 : Echec critique : Orion n’arrive à rien cracher et s’étouffe même l’empêchant de cracher du feu pendant un tour.
3-5 : Echec : Orion rate le toit de l’immeuble et les flammes partent tout autours sans le toucher.
6-8 : Réussite : Orion touche le toit de l’immeuble et ce dernier prend feu de plus bel.
9-10 : Réussite critique : Orion touche le toit de l’immeuble si violement que la pierre de ce dernier commence à fondre sous le coup de la chaleur.